Le triporteur est enfin fini !
Il ne reste plus qu'à lui peindre une petite pub pour l'asso sur les flancs de la caisse.
Bilan financier
Apprêt, mastic, peinture : 25 euros
Soudure à l'arc : 3 euros
Gaz pour brasage (O
2 et butane) : 35 euros
Poignée de commande SRAM : 30 euros
Petites fournitures SRAM (écrous d'axe 10,5 mm, tiges de commande, en stock chez
Morel à Strasbourg) : 13 euros
Selle (un joli modèle de chez
City Zen Bike) : 19 euros
Petites fournitures vélo : ampoules, gaines, câbles, chaîne : 17 euros
Feu arrière : 9 euros
Récupération : roue arrière à moyeu SRAM S7, roues de fauteuil roulant, caisse, bois, ferraille, vernis, cadre de vélo, dynamos, phares (merci
Stéphane !).
Soit
149 euros pour une réalisation soignée, une bonne affaire à comparer aux 1200 à 3200 euros habituellement facturés pour ce type de véhicule.
Bilan cycliste
Le triporteur est amusant mais lourd, ça ne se conduit pas très bien. Un vélo avec une remorque semble plus polyvalent.
Le choix du moyeu SRAM S7 s'est surtout fait en raison de sa disponibilité ; la doc du constructeur le déconseille pour les vélos utilitaires, sans toutefois préciser si cette consigne est due à la limite de charge statique de l'axe (pas beaucoup plus élevée sur un tri que sur un vélo ordinaire), au couple admissible (plus problématique dans ce cas, on force sur les petites vitesses) ou à une simple décharge de responsabilité du fabricant.
On verra bien à l'usage !
Bilan technique
90 heures de travail estimées, réparties sur 2 mois. Au tarif horaire, on arrive effectivement facilement à 3000 euros de main d'œuvre.
Enfin, s'il ne fallait retenir qu'une seule source d'information pour l'autoconstruction des triporteurs et vélos utilitaires : le cahier n°5 de la série Einfälle Statt Abfälle par Christian Kuhtz (5 euros à peine), dont je vous recommande chaudement la lecture !