Une guitare en bord de Loire 9/15
jeudi 4 novembre 2010 - catégorie : Lutherie - Lien permanent
Tags : ailia berlioz fontevraud grobert guitare grobert guitare paganini guitare romantique lutherie9e jour, et avec sa table collée, notre ouvrage commence à ressembler à une guitare. A ce stade, on sort l'instrument de son moule, qui peut désormais être raccroché à son clou.
Aujourd'hui, on forme le fond et on ferme notre instrument !
1 - le fond
Le fond est poncé jusqu'à une épaisseur de deux bons millimètres. Ses barres sont voutées de manière à lui donner une certaine flèche, de l'ordre de 2 à 4 mm.
Comme pour la table, les barres sont collées, profilées et affinées :
Le joint de table est enfin muni d'un couvre-joint (non illustré).
2 - contre-éclisses de fond
Pas de surprises, c'est comme pour la table : cintrage, collage, biseautage, entailles pour les barres.
Au fait, avez-vous remarqué les pions de calage du chevalet ? Ils doivent être retirés ou arasés.
3 - renfort de chevalet
Nous avons oublié le renfort de chevalet ! Pas indispensable mais il figure sur l'originale et me semble utile dès lors qu'on utilise un chevalet à chevilles, les nœuds aux extrémités des cordes risquant de grignoter l'épicéa à la longue.
Une chute d'éclisse règle rapidement cette omission.
4 - collage du fond
Le collage du fond se fait à la colle vinylique. Il rigidifie le corps de l'instrument et donne au manche son inclinaison définitive ; il faut donc procéder au collage avec la plate-forme de montage.
Pressé par l'heure, je n'ai pas fait de montage à blanc et mal m'en a pris : mon fond est (légèrement) de travers au talon. Ça m'apprendra, tiens !
La suite demain.